Investiture du nouveau Président Centrafricain : Le Premier Ministre Daniel ONA ONDO a représenté le Chef de l’Etat
Porteur d’un message au nouveau Président démocratiquement élu le 14 février dernier, le Premier Ministre Daniel ONA ONDO a assisté le 30 mars dernier à Bangui, à l’investiture de Faustin Archange TOUADERA qui vient de prendre les rênes du pays après deux ans de transition conduite par son prédécesseur Catherine Samba Panza.
Cérémonie fort émouvante et pleine de symbole, celle vécue par les Centrafricains et les nombreuses délégations étrangères venues prendre part à la prestation de serment du nouveau Président centrafricain hier à Bangui. Dans un stade Bathlémy Boganda archi- comble, l’on y a installé des écrans géants pour retransmettre en direct cette cérémonie d’investiture.
Sur le plan sécuritaire, c’est un dispositif rigoureux et efficace avec des casques bleus de la Minusca, des policiers et gendarmes locaux qui ont été déployé tout autour de l’évènement. Dans le déroulé d’un programme qui a tenu tout le monde en haleine quasiment 5 heures durant sous une forte canicule, Faustin Archange TOUADERA a reçu tous les attributs pour l’exercice du pouvoir d’Etat. Puis vînt le moment de sa première prise de parole officielle.
Le nouveau Président a reconnu d’emblée les défis et les urgences qui l’attendent pour « refonder » un pays en ruine et « profondément divisé » par trois années de violences intercommunautaires. Il aura fallu une intervention militaire de la France, ancienne puissance coloniale et de sa force « Sangaris » ainsi que le déploiement d’une force de l’ONU pour arrêter les massacres dans un conflit qui a jeté sur les routes des milliers de réfugiés.
Dans le déroulé d’un programme qui a tenu tout le monde en haleine quasiment 5 heures durant sous une forte canicule, Faustin Archange TOUADERA a reçu tous les attributs pour l’exercice du pouvoir d’Etat. Puis vînt le moment de sa première prise de parole officielle. Le nouveau Président à reconnu d’emblée les défis et les urgences qui l’attendent pour « refonder » un pays en ruine et « profondément divisé » par trois années de violences intercommunautaires. Il aura fallu une intervention militaire de la France, ancienne puissance coloniale et de sa force « Sangaris » ainsi que le déploiement d’une force de l’ONU pour arrêter les massacres dans un conflit qui a jeté sur les routes des milliers de réfugiés.
Aussi comme ses prédécesseurs, il devra compter sur l’appui des pays amis, dont le Gabon qui a contribué à travers plusieurs médiations menées dans ce pays par feu Omar Bongo Ondimba, poursuivis par Ali Bongo Ondimba pour faire fonctionner l’Etat et redonner confiance tant aux populations centrafricaines qu’à la communauté internationale.
C’est sans nul doute le sens du message du Chef de l’Etat gabonais remis aux autorités centrafricaines par le Premier Ministre le Pr Daniel ONA ONDO. Car, conscient de la fragilité et de la volatilité de la situation sécuritaire, le Gabon pense que seul la paix et le dialogue sont des gages d’une refondation de l’Etat centrafricain et du redressement du pays. Mais le nouveau Président qui jouit d’une réelle virginité politique est considéré par beaucoup comme étant en mesure d’y faire face, lui qui a le profil d’un bosseur et doté d’une grande habilité politique qui lui a permis de déjouer tous les pronostics à la Présidentielle et d’avoir réussi à payer régulièrement les salaires lorsqu’il fut Premier Ministre de François Bozizé entre 2008 et 2011. Au terme de son séjour, le chef du gouvernement a devisé avec la communauté gabonaise vivant en RCA sur la nécessité pour ces compatriotes, inscrits dans des écoles inter- Etats à Bangui de cultiver le « vivre- ensemble » en respectant les lois et règlements qui régissent le pays d’accueil.