Economie/Programme Régional de Mise à Niveau de l’Industrie de l’Afrique Centrale

Le Professeur Daniel ONA ONDO a engagé la responsabilité du Gouvernement qu’il conduit. Il mettra scrupuleusement tout en œuvre pour la réussite de ce programme d’envergure régionale à l’effet d’atteindre un développement industriel durable et inclusif.

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Professeur Daniel Ona Ondo a procédé, ce mardi 20 octobre 2015, dans un hôtel situé à la cité des ailes, au lancement officiel du programme régional de mise à niveau de l’industrie de l’Afrique centrale, notamment pour le compte du Gabon.

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre des Mines et de l’Industrie, Ruffin Martial Moussavou, des représentants des missions diplomatiques et postes consulaires accrédités dans notre pays, les représentants des organismes internationaux : l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et les représentants du patronat gabonais (secteur privé).

En ouvrant les travaux, le Chef du Gouvernement n’est pas allé de main morte. Il a indiqué, pour planter le décor et en guise de rappel, que le programme d’assistance technique dont il allait procéder, dans un instant au lancement, est exécuté par l’ONUDI.

Mais surtout que celui-ci a été officiellement mis en œuvre par la CEMAC en collaboration avec la CEEAC, le 10 juin 2015 à Yaoundé, capitale de la République sœur du Cameroun. Son financement, assuré par l’Union européenne, entre dans le cadre du programme régional d’appui au commerce et à l’intégration économique en Afrique centrale, au titre du 10 ème FED.

Profitant de cette occasion, le Professeur ONA ONDO a voulu, une nouvelle fois, remercier les institutions partenaires pour l’appui significatif et constant accordé au développement des économies de la région de la l’Afrique centrale dans le cadre, bien entendu, des accords de partenariat technique et financier qui lient tourtes les parties intéressées.

En bon pédagogue, le Chef du Gouvernement n’a pas voulu faire de la redite en paraphrasant les différents intervenants qui l’ont précédé, notamment le représentant de l’ONUDI, qui a longuement mis l’accent sur les objectifs poursuivis par ce programme régional ainsi que sur les modalités de sa mise en œuvre.

Le Professeur Daniel Ona Ondo a surtout insisté sur des points qui, à ses yeux et à ceux de bon nombre de responsables, lui ont paru essentiels.

Il s’agit d’abord de considérer le programme lancé comme un instrument sut lequel notre pays doit nécessairement s’appuyer dabs la perspective du renforcement de l’intégration régionale de notre zone économique notamment ‘’grâce à l’amélioration, qu’il devrait faciliter des échanges commerciaux intracommunautaires’’.

Ainsi que chacun peut le comprendre, a poursuivi le Professeur Daniel ONA ONDO, des différences existent entre chacun des sept pays bénéficiaires de ce programme, étant entendu que chacun ne dispose pas de la ‘’même économie, des mêmes avantages comparatifs, ne se trouve pas en face des mêmes défis et enjeux’’.

S’appuyant sur les réalités et les caractéristiques de chaque Etat concerné par le programme, l’éminent enseignant d’économie a insisté sur le fait que chaque pays s’est fixé des objectifs propres, défini ses politiques publiques, développé ses stratégies pour garantir son modèle de développement et sa voie vers la prospérité.

Aussi, a-t-il, souhaité que le programme régional dont il a procédé au lancement officiel ce matin en ce qui concerne notre pays, vienne harmonieusement s’intégrer et se mettre en adéquation avec la démarche volontariste de notre pays initiée et impulsée par le président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, depuis son accession à la tête du pays en 2009 et qui s’est fixé pour cap de conduire notre pays vers l’Emergence à l’horizon 2025.

‘’Nous veillerons à ce que ce programme d’assistance technique fournisse les services attendus aux entreprises, qui doivent être le fer de lance du Gabon vert, du Gabon bleu, du Gabon industriel ou du Gabon des services’’, a souligné avec insistance le Premier Ministre, chef du gouvernement.

Le patron de l’administration gabonaise en s’adressant à cet auditoire à cette occasion, pensait notamment aux industries de transformation du bois, ou des produits miniers, de l’agro-industrie, des pêcheries, des entreprises ayant leurs activités dans le tourisme, l’éducation, la santé, les services aux entreprises ; les télécommunications et les systèmes d’information, les travaux publics et les transports.

Pour l’orateur, il est important que ce programme vienne compléter les différentes actions en cours à l’effet de ‘’donner aux entreprises un environnement juridique, administratif et fiscal attractif’’.

Par ailleurs, le patron du gouvernement n’a pas manqué d’évoquer un autre avantage que l’on pourrait trouver à ce programme qui, en définitive, peut être amené à devenir un instrument visant à améliorer l’accès des PME/PMI au financement.

Par ailleurs, les autorités gabonaises ont émis le souhaité de voir le programme en question s’inscrire dans une démarche partenariale parce que l’Etat et les entreprises, plus encore le secteur privé, sont chacun concerné à degré niveau, par la mise à niveau des entreprises industrielles et de services.

Le Professeur Daniel ONA ONDO a salué dans cette démarche partenariale de ce programme, la création de deux organes essentiels, le comité de pilotage national, organe d’orientation et de supervision ayant en son sein des représentants issus des secteurs public et privé, et le bureau de mise à niveau, organe d’exécution.

Le Premier ministre s’est aussi engagé à faire en sorte que le programme connaisse des lendemains meilleurs. Aussi, a-t-il affirmé que le gouvernement, sous son autorité, veillera à sa mise en œuvre scrupuleuse par le truchement du ministre des Mines et de l’Industrie, qui a qu’il a instruit sur cette question.

C’est pourquoi, a encore argumenté le Premier Ministre pour bien se faire comprendre de ses différents interlocuteurs, les entreprises industrielles et des services devront, elles-mêmes, assurer le succès de ce programme qui est mis en place pour elles. C’est en cela qu’il les a invitées à adhérer massivement pour, in fine, créer une ce qu’il a appelée ‘’une dynamique vertueuse’’.

Une idée qui aura pour interface le ministère des PME/PMI, dont le rôle n’est plus à démontrer dans le cadre, qui joue un rôle très précis, dans la diversification et la création d’emplois et de la diversification et dont les besoins en matière de mise à niveau sont aussi importants.

Voulant à tout prix mobiliser et fédérer toutes les énergies, Daniel ONA ONDO a lancé un appel à divers partenaires à savoir la Chambre de Commerce, au Centre des entreprises et à la Confédération patronale gabonaise (CPG), pour qu’ils encouragent et surtout informent les entreprises à avoir recours à cet instrument dont l’importance n’est plus à démontrer.

Et qui ambitionne, selon ses initiateurs, de favoriser une plus grande compétitivité des entreprises industrielles gabonaises, une hausse de la production et de la valeur ajoutée des entreprises bénéficiaires et de leurs sous-traitants, une remontée dans la chaîne de valeur des industries gabonaises, une diversification des exportations et, enfin, un accroissement significatif de l’emploi tant direct qu’indirect.

Avant de clore son propos, le Premier Ministre a rappelé l’importance de la normalisation et des démarches qualité dans la performance des entreprises, gage de compétitivité et de croissance, quelques jours seulement après avoir procédé à l’ouverture d’un séminaire sur la semaine nationale de la qualité, prolongement de la célébration de la journée mondiale de la normalisation.

Dans le même ordre d’idée, le programme de mise à niveau des entreprises s’inscrit, a affirmé avec force et conviction, le Professeur Daniel ONA ONDO, dans la même logique. En exhortant les uns et les autres somme, ajoutera encore l’orateur, à activer ce ‘’levier supplémentaire de cette indispensable performance, de cette nécessaire compétitivité’’. Une démarche qui, conclura-t-il sans ambages, devra amener les entreprises concernées par ce programme à s’inscrire résolument avec enthousiasme et détermination avec pour objectif d’assurer des lendemains meilleurs.

En somme, au terme de son intervention, nul doute que de nombreuses entreprises industrielles et de services feront progressivement le choix de s’arrimer au programme régional de mise à niveau dans notre région.

Rappelons, à toutes fins utiles, que ce programme concerne les pays suivants : Cameroun, Gabon, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, république du Congo, Sao-Tomé et Principe et le Tchad.

Presse Primature