Santé/Hémodialyse : Vers la décongestion du Centre National d’Hémodialyse
Suivant les Hautes instructions de S.E : M. le Président la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo, assisté des Ministres Christian Magnagna et Youssouf Sidibé Nzengué A-Kassa, respectivement en charge du Budget et des Comptes Publics, et Ministre Délégué en charge de la Santé, a présidé, le 31 juillet 2015, une séance de travail avec la direction générale de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) et Mme Armèle Judith Mbourou Etomba, directeur général du Centre national d’Hémodialyse et au sortir de laquelle, un accord devant permettre de transférer le trop plein des malades à dialyser vers des structures privées existantes a été pris entre le CNH et la CNAMGS, représentée par son directeur générale, le Professeur Michel Mboussou.
Face à ce qui devient un problème de santé publique avec la surexploitation du Centre National d’Hémodialyse du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville, selon son directeur général, Mme Armèle Judith Mbourou Etomba, le Président de la République, dans un souci de faciliter l’accès pour tous aux soins et à moindre coût, a instruit le gouvernement à l’effet de trouver un accord entre ce service et la direction générale de la CNAMGS.
C’est ainsi que le Premier Ministre a réuni à son cabinet et en présence des deux ministères concernés, les deux partenaires afin qu’une issue favorable pour les malades soit trouvée. Aussi, pour le ministère en charge de la Santé, représenté par le Ministre Délégué Yousouf Sidibé Nzengué A-Kassa, il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’au terme de cette rencontre, il sera procédé dans un premier temps, au déploiement vers certaines structures privées agrées, des patients qui seront pris en charge par la Caisse nationale Assurance Maladie et de Garantie Sociale. Le membre du gouvernement a par ailleurs informé la direction générale de la CNAMGS qu’il sera créé dans les CHU existants, des structures ambulatoires d’abord à Libreville, ensuite à l’intérieur du pays afin de décongestionner celui du CHUL arrivé à saturation.
Le directeur général du CNH a également, fait état des mêmes difficultés auxquelles est confronté ce service pourtant vital pour de nombreux patients dont la plupart se compte parmi les personnes économiquement faibles. Pour elle, la décision de déployer les patients vers d’autres structures est une bonne initiative. Elle a aussi laissé entendre que l’exploration d’un partenariat avec le Royaume Chérifien en termes de structure de traitement des malades était une éventualité à mettre à l’actif du Chef de l’Etat dans son souci de préserver la santé de ses compatriotes. In fine, le Professeur Daniel Ona Ondo s’est réjoui de ce partenariat qui va dans la droite ligne des directives du Président de la République contenues dans le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE). Il faut dire qu’actuellement, le CNH qui ne peut recevoir en moyenne que 120 malades ne dispose que de 25 générateurs datant d’une époque et dont la fréquentation exige de réels renouvellements à cause des différentes pathologies dont souffrent les patients.