Le premier ministre reçoit une délégation des ministres de la culture des pays membres de la CEEAC  

 

Le Premier Ministre, chef du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda a accordé une audience à une délégation du collège des ministres de la culture des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale CEEAC ce mercredi 14 décembre 2022 ; en présence des ministres de l’enseignement supérieur le Pr Mouguiama Daouda et celui de la culture et des arts Max Samuel Oboumajogo. Cette rencontre intervient dans le cadre de l’atelier sous régional, des mécanismes de lutte contre le trafic illicite des biens culturels qui se tient dans la capitale gabonaise.

A leur sortie d’audience, la présidente du collège des Ministres de la Culture des pays membres de la CEEAC la congolaise Catherine KATHUNGU FURAHA ; Ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoines de la RDC a confié être venu partager avec le Chef du Gouvernement les axes préliminaires sur lesquels l’atelier sous régional s’articule pour ainsi donner les moyens essentiels aux Etats membres de la CEEAC dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.

Pour Catherine KATHUNGU FURAHA " l’engagement et la détermination du gouvernement gabonais sont à saluer. Nous répondons à une invitation au Gabon par rapport à l’appel à l’action relatif au thème du 50e anniversaire de la convention sur le patrimoine mondial qui s’est tenue à Yaoundé au Cameroun." Le Gabon est le premier pays à lancer une action avec un thème connexe et très important ; celui de la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.

" C’est l’occasion pour nos pays de réfléchir ensemble sur les voies et moyens de limiter ce genre de pratique criminel et contribuer à la conservation du patrimoine culturel que nous avons ; une richesse incontestable pour nos Etats et la sous-région ".

En sa qualité de présidente du collège, des Ministres de la Culture des pays membres de la CEEAC Catherine KATHUNGU FURAHA a par ailleurs conclu que plusieurs acteurs ont été associés à cette dynamique pour endiguer ce phénomène, notamment la douane, la police et les responsables de musées.

"Nous réfléchissons conjointement sur les stratégies de lutter contre ses pratiques, nous voulons aller plus loin avec la mise en œuvre de la convention de 1970 et 1972 ; aussi mettre en place des législations nationales pour que cette actualité et cette réalité soient effectives et qu’ensemble dans une dynamique commune, nous puissions contribuer à la protection de notre patrimoine culturel qui nous caractérise et constitue notre identité ".

Adoptée mi-novembre 1972, la Convention pour la protection du patrimoine mondial à fêter ses 50 ans, occasion pour les acteurs du patrimoine culturel de faire le bilan et dessiner l’avenir de la Convention.