une délégation de l'AFRECO à la Primature
Le Chef du Gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda a reçu ce mercredi 26 octobre 2022, une délégation d’investisseurs japonais dénommée AFRECO (association of African Economy & Développement), conduite par leur président, Monsieur Tetsuro Yano, accompagné pour la circonstance de l’ambassadeur du Japon au Gabon, Shuji Nogushi.
Le Chef du Gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda a reçu ce mercredi 26 octobre 2022, une délégation d’investisseurs japonais dénommée AFRECO (association of African Economy & Développement), conduite par leur président, Monsieur Tetsuro Yano, accompagné pour la circonstance de l’ambassadeur du Japon au Gabon, Shuji Nogushi.
Au centre des échanges l’articulation sur le tour d’horizon des relations de coopération entre les deux pays et les possibilités de raffermissement de cette coopération bilatérale.
En effet, cette rencontre intervient au lendemain d’une mission du Chef du gouvernement à Tokyo au Japon, où Rose Christiane Ossouka Raponda a d’ailleurs appelé au renforcement de la présence japonaise au Gabon à travers des investissements dans des secteurs-clés comme les TIC, la santé, l’environnement, les énergies renouvelables, les infrastructures ou encore l’agriculture.
Les relations étant au beaux fixes, ces relations pourraient porter des fruits : « Au sortir de cette audience, nous auront une rencontre entre les entreprises gabonaises et les entreprises japonaises. Notre pays est favorable au développement, à l’heure où le Gabon est certifié crédit carbone, (par la CCNUCC qui a validé 187 104 289 tonnes de crédits REDD+ pour le Gabon, ndlr) », a déclaré l’homme d’affaires japonais avant de remercier les autorités gabonaises pour « l’hospitalité, mais également pour cette rencontre fructueuse ».
Il faut préciser que le Gabon, est très engagé dans la protection du climat et de la biodiversité, le pays pourra valoriser son action en faveur de la préservation du climat. Cela en tirant une part significative de ses ressources issues de la protection et de la gestion durable de la forêt, et ainsi accélérer la transformation de notre économie (PAT).
Force est de constater que c’est une étape importante qui ouvre la voie à leur commercialisation. Pour notre pays qui va pouvoir désormais tirer une partie de ses ressources de la protection de la forêt, c’est un moment historique.
Rappelons à toute fin utile, que le Japon et le Gabon coopèrent depuis plusieurs années dans des secteurs tels que la santé, l’éducation, la pêche, entre autres secteurs dans lesquels le Japon a concentré plusieurs investissements dans le pays, à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).