Dialogue politique: les attentes de la classe politique
Entamée la semaine dernière par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet, la série de consultations avec les responsables des partis politiques a révélé plusieurs attentes fortes en vue de la tenue du dialogue politique souhaité par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
D’abord, l’idée du dialogue a été plébiscitée par tous les acteurs politiques qui se sont succédés à la Primature. En effet, du Secrétaire Général du Parti Démocratique Gabonais (PDG), en passant par le président du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR) ou encore la président du Rassemblement des Démocrates Républicains (RDR) ; tous ont vivement salué cette initiative du numéro un gabonais.
Pour le premier cité, Faustin Boukoubi, le dialogue doit : « Etre une grande avancée pour le pays, en ce sens que chacun des partis politiques prendra des positions et apportera sa pierre à cette réflexion tant attendue ». Même son de cloche chez Jean Boniface Asselé du CLR qui, quant à lui, a souligné que : « Nous devons tous nous parler, nous asseoir pour construire quelque chose de positif pour l’avenir de notre très cher pays le Gabon ». Et, Mme Léontine Mebalé a soutenu pour sa part que : « Ce dialogue politique inclusif doit bel et bien avoir lieu, pour que les fils et les filles du Gabon se parlent, sachant que la situation à l’issue de la dernière élection a montré qu’il faut remédier aux difficultés dans tous les secteurs d’activités afin de sortir de ce climat délétère ».
Le second point de vue sur lequel les opinions des responsables politiques convergent est l’impérieuse nécessité d’associer toutes les composantes de la société gabonaise et d’échanger autour d’une table. Facteur aggravant des crises au niveau continental et même sous régional, le statut quo ou encore la radicalisation des positions politiques ne seraient pas de nature à ramener la sérénité dans le pays.
Aussi, le président du Bloc Démocratique Chrétien (BDC), Guy Christian Mavioga a insisté sur le fait que : « L’initiative de ce dialogue politique est louable, un dialogue qui conduira la destinée de notre pays le Gabon. Je souhaite que soit associé les acteurs de la société civile et les responsables des confessions religieuses. In fine, je propose que l’on mette en place une commission Ad hoc à cet effet ».
Dans le prolongement des autres leaders, Carlos Okinda, le Secrétaire exécutif du Parti Gabon
ais du Centre Indépendant (PGCI) a renchérit en ces termes : « Je remercie le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Emmanuel Issose Ngondet, d’avoir associé mon parti dans cet immense challenge. De plus, toute la classe politique doit s’entretenir et échanger sur les questions importantes de l’heure afin de préserver la paix dans notre cher et beau pays».
Enfin, l’organisation pratique et les modalités de participation au dialogue national sont des préoccupations fortement exprimées par les acteurs politiques qui ont devisé avec le Premier Ministre, Emmanuel Issoze Ngondet. Il s’agit en clair, pour ces responsables des partis politiques, de maîtriser tous les contours du chronogramme et du calendrier de ces futures assises nationales.