Présentation des voeux au Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Responsables de l'administration publique et privée,
Mesdames et Messieurs les Officiers Généraux et Supérieurs des Forces de Défense et de Sécurité,
Mesdames et Messieurs,
Il m'est particulièrement agréable, au seuil de cette nouvelle année 2014 et à la suite des voeux formulés en votre nom, à mon endroit, par Madame le Garde des Sceaux, Porte parole du Gouvernement et Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement, de vous remercier chaleureusement pour cette attention particulière.
Mon épouse et l'ensemble de ma famille se joignent à moi pour vous souhaiter en retour, ainsi qu'à vos proches, nos meilleurs voeux de santé, de prospérité, de bonheur et de paix pour tous.
La tradition républicaine fait que cette circonstance, bien que festive, soit l'occasion de passer en revue les acquis ou les difficultés de l'année précédente, de manière à mieux clarifier les priorités, fixer les objectifs et définir avec plus de pragmatisme les enjeux de la nouvelle année, au service des Gabonaises et des Gabonais. Nous pouvons ainsi mêler l'utile à l'agréable en nous réjouissant d'avoir surmonté les épreuves de l'année qui s'en va et nous préparant à aborder celle qui commence.
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs,
Madame le Garde des Sceaux l'a rappelé, en plus de la poursuite de l'exécution du Programme de Travail du Gouvernement caractérisée notamment par un important travail législatif dont Monsieur le Secrétaire Général a dressé le bilan exhaustif, le Gouvernement avait placé l'année 2013 sous le sceau de la continuation de l'oeuvre de modernisation de l'administration et de l'amélioration globale du dialogue social et politique.
De ce point de vue, chacun a pu constater qu'après la régularisation des situations administratives, la promesse du paiement des rappels de solde des agents publics a été tenue et le Programme deDéparts Volontaires des Agents de l'Etat lancé. Des erreurs ont pu se glisser ici ou là mais le gros du travail a été fait et une sombre page de notre Administration tournée. Je me réjouis d'avoir déjà signé une grande partie des mises à la retraite de l'année 2014. J'en ai déduit que les services en charge de ces dossiers ont désormais pris la bonne vitesse.
Au cours de l'année qui vient de s'achever, nous avons également donné une large place au dialogue social en conduisant de larges discussions avec les partenaires sociaux de divers regroupements syndicaux. Il est apparu à cette occasion d'importants problèmes de représentativité qui se sont avérés, dans certains cas, préjudiciables à l'aboutissement des négociations et ont, en débordant du cadre de nos frontières, inutilement altéré l'image de notre pays dans une instance internationale.
En ce qui concerne tout spécifiquement le dialogue politique, tous les observateurs, analystes et responsables publics ont salué la fluidité des dernières élections dont l'épilogue n'a pas donné lieu à de violentes et massives contestations nonobstant une participation beaucoup plus importante que par le passé.
Ce résultat est le fruit d'un investissement collectif du Gouvernement certes, mais également de tous les responsables et personnels des administrations publiques et privées, ainsi que de l'ensemble des forces de défense et de sécurité.
A tous ces acteurs présents ici ou empêchés, je rends un hommage appuyé, loin des « critiques primaires et subjectives » dont a fait état, fort justement, Madame le Ministre et qu'a condamné de la façon la plus solennelle, Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA dans son adresse à la nation du 31 décembre 2013.
Nous n'avons cependant pas progressé à la vitesse espérée par la majorité de nos concitoyens dans des domaines du vécu quotidien tel que l'habitat et le trafic urbains. A Libreville notamment, les difficultés de circulation altèrent la vie de chacun et s'imposent de toute évidence comme une urgence catégorique.
Enfin, nous avons péché par une communication que nous n'avons pas su ou pu mettre en place et que la presse elle-même n'a pas su mettre en place à travers des émissions formelles dédiées à cet effet. Il me plait de souligner que je me suis toujours prêté, avec diligence, aux interviews demandées par la presse nationale ou étrangère, ce qui m'autorise à m'étonner du refus de communiquer dont je fais l'objet.
Mesdames et Messieurs,
Notre feuille de route pour l'année 2014 est tout à fait claire. Elle nous est dictée par l'urgence des attentes de nos concitoyens, parfaitement retranscrites, sous la forme d'instructions précises, par le Président de la République, Chef de l'Etat.
Il s'agit prioritairement de réinscrire la solidarité active et la lutte contre la pauvreté au coeur de l'agenda gouvernemental et de procéder au rattrapage des volets de notre programme en retard dans leur exécution.
Sur la solidarité active, le Gouvernement va s'attacher sans délais à créer des mécanismes d'optimisation de la C.N.A.M.G.S dans sa vocation ultime d'assurance maladie universelle et sa capacité à influer positivement sur la qualité de la prise en charge et de l'offre de soins. Il s'emploiera tout autant à rationnaliser les mécanismes d'octroi des aides sociales afin qu'elles profitent aux seuls vrais foyers économiquement faibles et restent un dispositif incitatif à la réinsertion sociale.
Il faut continuer à promouvoir l'investissement privé pour soutenir la croissance qui est désormais au rendez-vous et dont nous avons besoin pour créer de l'emploi et de la prospérité. L'Administration est d'accompagner le secteur privé dans cette quête de la croissance.
Mesdames et Messieurs,
Ce vaste chantier que le Président de la République nous charge de conduire, ne pourra être mené à son terme sans une Administration efficace, sansle respect d'un certain nombre de principes et la mise en perspective de certaines évolutions.
En premier lieu, il est essentiel de s'en tenir aux principes républicains et notamment au respect des institutions, de leurs hiérarchies. L'efficacité d'une organisation et singulièrement celle de l'Administration est tributaire de son aptitude à exécuter avec diligence les instructions qui lui sont transmises et à rendre compte aux différents maillons de la chaine de commandement.
Comme je l'ai indiqué devant le Chef de l'Etat, le temps est venu de faire un saut qualitatif dans la gestion des ressources humaines publiques, d'établir ou de rétablir les évaluations systématiques et de promouvoir les agents publics sur la base du mérite. De telles évaluations doivent être le support naturel d'un dispositif généralisé équitable d'incitations visant à l'encouragement du rendement des agents publics.
Il est tout aussi urgent de rechercher et de consolider l'accalmie sociale. Un tel objectif passe par une clarification de la représentativité syndicale à travers des élections professionnelles, seules susceptibles de faire apparaître de façon incontestable les interlocuteurs crédibles du Gouvernement et des employeurs légitimement qualifiés pour négocier les indispensables réformes attendues dans le monde du travail.
Madame le Ministre,
Vous avez eu à mon endroit et je vous en remercie, des paroles aimables et réconfortantes face à la déferlante médiatique dont je suis régulièrement l'objet et qui se caractérise par une invective qui s'est ouvertement commuée en injures publiques. Faut-il que survienne une réaction d'un type particulier pour que le Ministère Public se sente concerné. Dans les pays que nous prenons en exemple, aucun organe de presse ne franchit la ligne de la caricature pour s'installer dans l'injure.
Mon silence, n'est ni le symptôme d'une cécité ni un signe de faiblesse. Il est à mettre au crédit de l'engagement que j'ai pris de servir notre pays et d'apporter mon soutien au Président de la République dans son oeuvre de transformation positive du Gabon.
Pour cette année 2014, je formule pour tous, à mon nom, au nom de mon épouse et de toute ma famille, mes voeux de santé, de réussite et de prospérité partagée et agissante.
Que Dieu vous accorde et nous accorde à tous, Grâces et bénédictions et une bonne année 2014.
Je vous remercie
Publié par Michael EDZEGHE-MEMIAGHE
Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Responsables de l'administration publique et privée,
Mesdames et Messieurs les Officiers Généraux et Supérieurs des Forces de Défense et de Sécurité,
Mesdames et Messieurs,
Il m'est particulièrement agréable, au seuil de cette nouvelle année 2014 et à la suite des voeux formulés en votre nom, à mon endroit, par Madame le Garde des Sceaux, Porte parole du Gouvernement et Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement, de vous remercier chaleureusement pour cette attention particulière.
Mon épouse et l'ensemble de ma famille se joignent à moi pour vous souhaiter en retour, ainsi qu'à vos proches, nos meilleurs voeux de santé, de prospérité, de bonheur et de paix pour tous.
La tradition républicaine fait que cette circonstance, bien que festive, soit l'occasion de passer en revue les acquis ou les difficultés de l'année précédente, de manière à mieux clarifier les priorités, fixer les objectifs et définir avec plus de pragmatisme les enjeux de la nouvelle année, au service des Gabonaises et des Gabonais. Nous pouvons ainsi mêler l'utile à l'agréable en nous réjouissant d'avoir surmonté les épreuves de l'année qui s'en va et nous préparant à aborder celle qui commence.
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs,
Madame le Garde des Sceaux l'a rappelé, en plus de la poursuite de l'exécution du Programme de Travail du Gouvernement caractérisée notamment par un important travail législatif dont Monsieur le Secrétaire Général a dressé le bilan exhaustif, le Gouvernement avait placé l'année 2013 sous le sceau de la continuation de l'oeuvre de modernisation de l'administration et de l'amélioration globale du dialogue social et politique.
De ce point de vue, chacun a pu constater qu'après la régularisation des situations administratives, la promesse du paiement des rappels de solde des agents publics a été tenue et le Programme deDéparts Volontaires des Agents de l'Etat lancé. Des erreurs ont pu se glisser ici ou là mais le gros du travail a été fait et une sombre page de notre Administration tournée. Je me réjouis d'avoir déjà signé une grande partie des mises à la retraite de l'année 2014. J'en ai déduit que les services en charge de ces dossiers ont désormais pris la bonne vitesse.
Au cours de l'année qui vient de s'achever, nous avons également donné une large place au dialogue social en conduisant de larges discussions avec les partenaires sociaux de divers regroupements syndicaux. Il est apparu à cette occasion d'importants problèmes de représentativité qui se sont avérés, dans certains cas, préjudiciables à l'aboutissement des négociations et ont, en débordant du cadre de nos frontières, inutilement altéré l'image de notre pays dans une instance internationale.
En ce qui concerne tout spécifiquement le dialogue politique, tous les observateurs, analystes et responsables publics ont salué la fluidité des dernières élections dont l'épilogue n'a pas donné lieu à de violentes et massives contestations nonobstant une participation beaucoup plus importante que par le passé.
Ce résultat est le fruit d'un investissement collectif du Gouvernement certes, mais également de tous les responsables et personnels des administrations publiques et privées, ainsi que de l'ensemble des forces de défense et de sécurité.
A tous ces acteurs présents ici ou empêchés, je rends un hommage appuyé, loin des « critiques primaires et subjectives » dont a fait état, fort justement, Madame le Ministre et qu'a condamné de la façon la plus solennelle, Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA dans son adresse à la nation du 31 décembre 2013.
Nous n'avons cependant pas progressé à la vitesse espérée par la majorité de nos concitoyens dans des domaines du vécu quotidien tel que l'habitat et le trafic urbains. A Libreville notamment, les difficultés de circulation altèrent la vie de chacun et s'imposent de toute évidence comme une urgence catégorique.
Enfin, nous avons péché par une communication que nous n'avons pas su ou pu mettre en place et que la presse elle-même n'a pas su mettre en place à travers des émissions formelles dédiées à cet effet. Il me plait de souligner que je me suis toujours prêté, avec diligence, aux interviews demandées par la presse nationale ou étrangère, ce qui m'autorise à m'étonner du refus de communiquer dont je fais l'objet.
Mesdames et Messieurs,
Notre feuille de route pour l'année 2014 est tout à fait claire. Elle nous est dictée par l'urgence des attentes de nos concitoyens, parfaitement retranscrites, sous la forme d'instructions précises, par le Président de la République, Chef de l'Etat.
Il s'agit prioritairement de réinscrire la solidarité active et la lutte contre la pauvreté au coeur de l'agenda gouvernemental et de procéder au rattrapage des volets de notre programme en retard dans leur exécution.
Sur la solidarité active, le Gouvernement va s'attacher sans délais à créer des mécanismes d'optimisation de la C.N.A.M.G.S dans sa vocation ultime d'assurance maladie universelle et sa capacité à influer positivement sur la qualité de la prise en charge et de l'offre de soins. Il s'emploiera tout autant à rationnaliser les mécanismes d'octroi des aides sociales afin qu'elles profitent aux seuls vrais foyers économiquement faibles et restent un dispositif incitatif à la réinsertion sociale.
Il faut continuer à promouvoir l'investissement privé pour soutenir la croissance qui est désormais au rendez-vous et dont nous avons besoin pour créer de l'emploi et de la prospérité. L'Administration est d'accompagner le secteur privé dans cette quête de la croissance.
Mesdames et Messieurs,
Ce vaste chantier que le Président de la République nous charge de conduire, ne pourra être mené à son terme sans une Administration efficace, sansle respect d'un certain nombre de principes et la mise en perspective de certaines évolutions.
En premier lieu, il est essentiel de s'en tenir aux principes républicains et notamment au respect des institutions, de leurs hiérarchies. L'efficacité d'une organisation et singulièrement celle de l'Administration est tributaire de son aptitude à exécuter avec diligence les instructions qui lui sont transmises et à rendre compte aux différents maillons de la chaine de commandement.
Comme je l'ai indiqué devant le Chef de l'Etat, le temps est venu de faire un saut qualitatif dans la gestion des ressources humaines publiques, d'établir ou de rétablir les évaluations systématiques et de promouvoir les agents publics sur la base du mérite. De telles évaluations doivent être le support naturel d'un dispositif généralisé équitable d'incitations visant à l'encouragement du rendement des agents publics.
Il est tout aussi urgent de rechercher et de consolider l'accalmie sociale. Un tel objectif passe par une clarification de la représentativité syndicale à travers des élections professionnelles, seules susceptibles de faire apparaître de façon incontestable les interlocuteurs crédibles du Gouvernement et des employeurs légitimement qualifiés pour négocier les indispensables réformes attendues dans le monde du travail.
Madame le Ministre,
Vous avez eu à mon endroit et je vous en remercie, des paroles aimables et réconfortantes face à la déferlante médiatique dont je suis régulièrement l'objet et qui se caractérise par une invective qui s'est ouvertement commuée en injures publiques. Faut-il que survienne une réaction d'un type particulier pour que le Ministère Public se sente concerné. Dans les pays que nous prenons en exemple, aucun organe de presse ne franchit la ligne de la caricature pour s'installer dans l'injure.
Mon silence, n'est ni le symptôme d'une cécité ni un signe de faiblesse. Il est à mettre au crédit de l'engagement que j'ai pris de servir notre pays et d'apporter mon soutien au Président de la République dans son oeuvre de transformation positive du Gabon.
Pour cette année 2014, je formule pour tous, à mon nom, au nom de mon épouse et de toute ma famille, mes voeux de santé, de réussite et de prospérité partagée et agissante.
Que Dieu vous accorde et nous accorde à tous, Grâces et bénédictions et une bonne année 2014.
Je vous remercie
Publié par Michael EDZEGHE-MEMIAGHE