Assemblée Nationale / Débat d’orientation budgétaire

Le Gouvernement défend le projet de loi des finances 2018

 

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a conduit ce mercredi, 28 juin 2017 à l’Assemblée Nationale, la délégation du Gouvernement, en vue de défendre le projet de loi des finances 2018.

Cette séance se tient après l’adoption, par le Gouvernement du Plan de Relance Economique (PRE), présenté hier aux députés par le Chef du Gouvernement, d’une part et quelques jours après la signature d’un accord triennal au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) avec le FMI qui appuie la mise en œuvre du PRE, d’autre part.

Ce sont tour à tour les ministres de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du Développement Durable, Régis Immongault et du Budget et des Comptes Publics, Mathias Otounga Ossibadjouo qui se sont exprimés pour justifier, devant les parlementaires, la nouvelle orientation budgétaire, chargée de préparer le projet de loi des finances 2018.

Après avoir présenté le contexte macro-économique prévisionnel de la période 2018-2020, le Ministre de l’Economie a évoqué la situation des ressources budgétaires attendues sur cette même période. Ensuite il a décliné la politique d’endettement actuelle, avant d’exposer celle relative à la programmation triennale des investissements.

Le Ministre du Budget a pour sa part, évoqué le problème des charges budgétaires et de trésorerie qui tourneraient autour de 7.732 milliards de F. cfa ; celui consacré aux ressources de trésorerie et de financement sur l’ensemble des ressources de l’Etat qui pourraient s’accroître significativement partant de 42% en 2017 à 23.3% en 2020.

Il a également souligné que les recettes budgétaires pourraient subir une augmentation de 5,6% en moyenne, grâce à un meilleur rendement des recettes hors pétrole et à l’accentuation de la diversification de l’économie nationale.

A la suite de cette présentation, les députés ont porté des observations nécessaires et utiles, afin d’améliorer ce projet de loi des finances, dont l’objectif est de répondre à la forte demande sociale exprimée par les populations gabonaises.