1ère Session HCI : le Premier Ministre favorable à un dialogue Public- Privé fécond

Restaurer la confiance des milieux d’affaires. C’est le sens de l’engagement pris ce matin par le Chef du Gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet, lors de la tenue ce mardi 07 mars de la 1ère session du Haut Conseil pour l’Investissement. 

Sous la Présidence du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, la rencontre a vu la participation des membres du gouvernement et des acteurs du secteur privé, économique et financier.  A travers le HCI, il s’agit de donner corps à un véritable « dialogue public-privé et promouvoir des partenariats fructueux». 

A l’entame des travaux, le Chef de l’Etat a situé le cadre des échanges et réaffirmé sa vision politique de la transformation économique du Gabon par l’investissement.  Le Premier Ministre pour sa part, Président du Comité Interministériel préparatoire au Haut Conseil pour l’Investissement a dressé le bilan des travaux qui se sont déroulés une dizaine de jours durant en sessions spécialisées. 

Le Chef du Gouvernement a indiqué à cette occasion, toute l’importance que revêt le Plan de Relance Economique initié par le Gouvernement dans ce contexte de décélération de la croissance.   

En effet, Le Gabon à connu depuis ces trois dernières années, une baisse de ses ressources budgétaires, causée par l’inflation des prix des matières premières et l’augmentation du prix du pétrole. Emmanuel Issoze Ngondet a ainsi plaidé pour une impérieuse nécessité pour notre pays de sortir de cette crise, afin de rendre attractif le cadre et l’environnement des affaires. 

Le Premier Ministre dans cet esprit, a présenté de manière succincte les grands axes de ce Plan de Relance Economique qui repose pendant les trois prochaines années pour l’essentiel sur :

• L’accélération de la question du traitement de la dette publique ;

• La restauration de l’orthodoxie budgétaire ; • L’amélioration du fonctionnement du système judiciaire ;

• La modernisation du cadre de l’investissement, du réinvestissement et du dispositif de financement de l’économie ;

• La modernisation de la fiscalité parallèle au renforcement de l’encadrement de la parafiscalité ; 

• La prise en compte des préoccupations des employeurs dans les amendements envisagés lors de révision du code du travail ou du code de la sécurité sociale.

Autant de mesures qui pour le gouvernement devraient améliorer la compétitivité du pays, favoriser la création d’emplois et relancer la croissance.