Vœux au Premier Ministre : le Chef du gouvernement devrait réaffirmer son engagement de maintenir le cap des réformes

Demain, mardi 10 janvier 2017, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet recevra les vœux du Gouvernement et de l’Administration Centrale.

Selon une tradition bien établie, c’est le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’habitat et de l’urbanisme, Bruno Ben Moubamba qui va prononcer l’allocution des vœux du Gouvernement, le Secrétaire Général du Gouvernement, Ali Akbar Onanga, quant à lui, celle  de l’Administration Centrale. Puis, interviendra la réponse du Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Ce sera sans nul doute un moment de grande attente, dans la mesure où le Premier Ministre devrait réaffirmer sa volonté de réforme globale de l’appareil de l’Etat, par « la remise en ordre du fonctionnement de l’administration ». Comme, il l’avait indiqué dans son message de vœux au Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, le 04 janvier dernier, le Chef du gouvernement dira à l’ensemble des administrés que cette réforme, passe par la maîtrise de la masse salariale, la réduction et l’efficacité de la dépense publique.

Et le plan de relance économique qu’il a annoncé, qui intègre les recommandations formulées par les Chefs d’Etat de la zone CEMAC, à l’issue du Sommet Extraordinaire de Yaoundé au Cameroun, exige dans cet esprit, d’être dans le feu de l’action. Tout comme, il confère aussi de la part de tous, un devoir de vérité et d’exemplarité.

La cérémonie de vœux sera, l’occasion pour Emmanuel Issoze Ngonde, de  jeter un regard rétrospectif sur l’exercice écoulé, de se projeter vers un avenir rassurant, en lui donnant un sens, une orientation et affirmer clairement les perspectives prometteuses du septennat qui s’ouvre.

Car, les populations gabonaises sont confrontées à des problèmes multiples et épineux, que les simples proclamations de bonne volonté ou les professions de foi ne suffisent plus. Il faut agir, selon le Premier Ministre, en donnant « un contenu concret » au programme d’égalité des chances. Il faut agir pour « rassurer les compatriotes », pour qu’ils « continuent d’adhérer à l’ambition et au programme de développement » du Président de la République pour le pays.