Remise du rapport général de la Cour des Comptes : décryptage

La présentation du rapport général de la Cour des Comptes sur l’exécution du budget pour l’exercice 2015 et le satisfecit exprimé par le juge financier, représenté par le 1er Président de la Cour des Comptes, Gilbert Ngoulakia, constitue à n’en point douter, un signe d’encouragement pour le Gouvernement d’Emmanuel Issoze Ngondet.

Ce satisfecit, malgré quelques insuffisances relevées dans le rapport et l’analyse, intervient après deux faits majeurs qui ont marqué l’activité gouvernementale ces dernières semaines. Il y a d’abord l’invite du FMI (Fonds Monétaire International), à travers son directeur du département Afrique …, à accélérer la mise en œuvre des réformes structurelles et budgétaires, face à l’impact de la crise pétrolière.

Ensuite, il y a la récente déclaration de politique générale faite par le Premier Ministre, le 10 novembre dernier, à l’Assemblée Nationale. Dans celle-ci, le Premier Ministre indique clairement que pour son Gouvernement, évaluer l’efficacité et la pertinence de la dépense publique, sera une discipline permanente. Il relevait ce jour que pour lui, la maîtrise de la dépense passe aussi par un meilleur contrôle des dépenses, des subventions et des aides diverses accordées par l’Etat. Pour Emmanuel Issoze Ngondet, une telle démarche vise un double objectif : « contrôler le coût des mesures décidées par le Gouvernement d’une part, et s’assurer de leur efficacité en termes de réalisation des objectifs visés d’autre part».

C’est dire combien de fois la certification des comptes publics par la Cour des Comptes cadre parfaitement avec les engagements pris par le Premier Ministre devant la représentation nationale.